Nombre idéal & division de groupe

Cette page traite des questions concernant la taille des groupes d’action, comme expliqué dans la charte des groupes.

Accédez à la page d’aide sur les groupes pour vos questions générales.

Idées reçues

Au début, on ne sait pas par où commencer et comment rencontrer d’autres personnes qui souhaiteraient s’impliquer localement. Parfois, on organise des réunions pour planifier des actions et le nombre de personnes qui vient nous semble trop bas.

Quand on commence, il arrive souvent qu’on ne soit pas beaucoup. Vous verrez qu’au fur et à mesure de la campagne, de nombreuses personnes vous rejoindront. Il est important de pouvoir les accueillir et de préparer le terrain à l’avance.

N’attendez pas d’être 10 avant d’agir ! À 2, vous pouvez déjà coller (cela signalera votre présence aux sympathisant·es), distribuer régulièrement des tracts sur le marché, faire du porte-à-porte.

Même à peu de personnes, on peut quand même faire beaucoup.

Afin de vous aider, nous avons rédiger une fiche pour vous proposer des idées d’action une fois votre nouveau groupe créé.

C’est faux. L’important est de bien s’organiser et de faire des choses. L’inconvénient majeur des très grosses réunions est qu’elles ne permettent pas l’implication de chacun·e. Il vaut mieux une réunion à 10 où chacun·e repart avec une action jusqu’à la prochaine réunion qu’une réunion à 40 où seules deux personnes portent toutes les actions — en général limitées en nombre.

Si au début, cela vous semblera plus dur, vous verrez ensuite que la coexistence de plusieurs petits groupes bien organisés partout dans votre ville permettra de bien répartir le travail territorialement. Il vaut mieux n’agir que près de chez soi et être certain·e de le faire, que de se fixer des objectifs hors d’atteinte.

Dans un village, un petit groupe de quatre personnes pourra par exemple se donner comme objectif d’aller toquer à la porte de chaque maison sur plusieurs semaines ou mois. Cela permettra au groupe d’être mieux identifié, de discuter avec plus de monde et d’inviter les personnes intéressées à sa prochaine réunion. Si vous arrivez à ouvrir chacune des portes de votre village et à discuter avec chacun·e de vos voisin·es, vous aurez accompli beaucoup !

Ce qui compte, c’est la manière dont vous vous organisez et le travail local que vous menez. C’est parfois dur, mais sur le long terme, cela paie !

C’est faux. Même si tenir une réunion nombreuse est satisfaisant, cela ne permet pas forcément l’implication de toutes et tous.

Les petites réunions d’une dizaine de personnes permettent une meilleure circulation de la parole. À la fin de chaque réunion, vous devez avoir pu fixer au moins une action avant la prochaine réunion.

Faites particulièrement attention aux nouvelles et nouveaux ! Il est important que chacun·e puisse se sentir bienvenue et impliqué.

À proscrire :

  • Les interventions fleuves. Pour que la parole circule, vous pouvez instaurer la limitation du temps de parole à 1 à 2 minutes par intervention. Cela n’empêche pas de se réinscrire. N’hésitez pas à tenir une liste des inscrit·es.
  • Couper la parole et dénigrer les opinions de l’autre. Si l’on peut bien sûr être en désaccord, cela ne doit par exemple pas conduire à l’insulte ou au mépris. Il en va de même pour les propos discriminatoires : ils n’ont aucune place dans nos réunions.
  • Les réunions interminables. On a toutes et tous vécu des réunions de plusieurs heures qui nous semblaient ne pas mener à grand chose. Pour éviter cela, fixez-vous une heure limite. En général, les réunions durant plus d’une heure et demi finissent par tourner en rond et n’aboutissent sur aucune action. Tout le monde n’a pas le temps de consacrer une soirée entière à la discussion, notamment les travailleurs précaires qui commencent tôt ou les parents isolés. Réfléchir à ce que les réunions soient les plus ouvertes à tou·tes est politique !
  • Les réunions qui ne débouchent sur aucune action. La plupart des gens entrent en politique pour changer les choses par l’action autour de chez eux, car la situation leur semble insupportable. Évitez les réunions qui ne débouchent que sur une nouvelle date de réunion.
  • Les interventions perpétuellement négatives. La vie est déjà assez rude et chacun·e sait que la situation politique n’est pas facile. Si toutes vos interventions conduisent au désespoir, vous ferez fuir les gens. Créez l’espoir et montrez que nous avons des solutions réalistes !

Nous sommes plus de 11 : diviser mon groupe

Votre groupe a atteint 11 membres actifs et vous vous demandez s’il faut le diviser dès le 12ème.

Avant de vous diviser, parlez-en entre vous en réunion pour préparer la naissance d’un nouveau groupe. 

Sur quel secteur serait-il le plus judicieux de le créer ? Quels membres du groupe habitent dans ce secteur ? Parmi eux, qui voudrait ou se sentirait capable de l’animer ?

Prenez le temps d’y réfléchir ensemble !

Quand vous êtes prêt·es, demandez à l’un·e de vos membres de créer le nouveau groupe sur Action Populaire pour pouvoir y transférer une partie de vos membres.

Assurez-vous d’avoir organisé avec un·e membre de votre groupe actuel la création du nouveau groupe qui va accueillir de nouveaux membres.

Une fois ce nouveau groupe créé, accédez à l’interface de gestion de votre groupe.

Le bouton pour diviser votre groupe se situe en dessous de la liste de vos membres dans le panneau de gestion de votre groupe, onglet « Membres ».

Choisissez un groupe existant et les membres à diviser et validez.

Lorsque vous avez créé votre groupe, vous vous êtes engagé·e à respecter une charte qui prévoie la division de son groupe au-delà de 11 personnes afin de favoriser l’implication de chacun·e et de répartir l’action dans le plus d’endroits possibles.

En refusant de diviser votre groupe, vous ne préparez pas les conditions qui permettent qu’un maximum de personnes puissent s’impliquer localement.

Pour favoriser l’implication de chacun·e, notamment en réunion, il vaut mieux deux équipes de 11 membres chacune animées par 2 personnes qu’une équipe de 22 membres animée par 2 personnes.

Cela ne vous empêche toutefois pas de mener certaines actions avec les groupes proches de chez vous, mais cela ne doit pas remplacer l’organisation d’action par votre groupe dans votre quartier.

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