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Organiser un débat mouvant

Nombre de participant·es

10 ou plus

Matériel nécessaire

une sono portative avec un micro mais ce n’est pas obligatoire

temps nécessaire

1h ou plus (il faut compter 20 minutes par question)

Nombre de participant·e·s : 10 ou plus
Matériel nécessaire : une sono portative avec un micro mais ce n’est pas obligatoire.
Temps nécessaire : 1h ou plus (il faut compter 20 minutes par question)

Pourquoi c’est important ?

Nous voulons donner la parole au peuple. Cela commence à petite échelle en réinstallant la discussion politique dans l’espace public. L’idée est d’aménager un espace où la parole de chacun·e est prise en compte et où tout le monde peut participer sans forcément être en accord avec nos idées. Cette action permet aux gens d’être écoutés et d’écouter eux-mêmes plus facilement ce que les autres ont à dire. Cela crée du lien social dans un quartier ou un village. Il s’agit d’une forme de débat ludique.

Comment faire ?

  1. Choisissez le lieu : dans une salle ou dans la rue.
  2. Choisissez une question clivante avec laquelle vous n’êtes pas forcément d’accord et autour de laquelle organiser le débat. Exemples :
  •  « Nous ne vivons pas en démocratie. »
  • « Les élections, ça ne sert plus à rien de toute façon. »
  •  « L’égalité ça n’existera jamais. »

L’affirmation sera toujours volontairement très clivante, car on va chercher à démarrer le débat avec deux camps : les « plutôt d’accord » et les « plutôt pas d’accord ».

  1. Parmi les militant·es, choisissez un·e animateur·ice
  2. Expliquez les règles du débat aux participant·es, une question va être posée. Vous devrez vous positionner dans l’un des deux camps, matérialisé par une ligne au milieu de l’espace, en fonction de la réponse qui vous correspond. En fonction de l’évolution du débat, chacun·e se déplacera, pour être plus ou moins proche de ligne centrale, et pour passer d’un camp à l’autre en fonction des arguments. Plus on se trouve aux extrémités de la pièce, plus on est certain·e de sa réponse. Plus on se rapproche de la ligne centrale, plus notre position est modérée.
  3. Si les équipes sont déséquilibrées, n’hésitez pas à proposer aux militant·es de se répartir dans chacune des deux équipes.
  4. L’animateur·rice donne ensuite la consigne à chaque équipe d’échanger pendant 3 minutes sur les meilleurs argument à donner pour défendre leur position .
  5. L’animateur·rice donne la parole à chaque camp, à tour de rôle, en précisant que chaque personne ne prendra la parole qu’une fois pour commencer. Cela évite de laisser systématiquement la parole aux plus à l’aise et de faire renoncer les autres.
  6. Après chaque prise de parole, on demande aux participant·es de l’autre camp de se poser la question « Est-ce que l’argument est efficace ? » Si oui, il ou elle doit se déplacer vers l’autre camp pour montrer, non pas qu’il a trahi sa conviction profonde, mais que l’argument d’en face fonctionne bien.
  7. Il faut inviter chacun·e à jouer le jeu. L’objectif du débat est d’évaluer la validité des arguments et donc que chacun·e bouge après chaque argument, soit parce que sa renforce sa position, soit parce que cela le fait réfléchir. Ne pas hésiter à relancer les participant·es après chaque argument pour les inviter à réagir en faisant quelques pas.
  8. Dans le cas où l’on fait ça dans la rue, les militant·es ont pour rôle de changer régulièrement de camp : le mouvement donnera aux passant·es l’image d’un débat vivant et joyeux. Alors seulement ces dernier·es oseront peut-être se prendre au jeu. Les militant·es, tout en se prêtant au débat, doivent aussi veiller à encourager celles et ceux qui n’osent pas faire le premier pas et qui se tiennent à proximité. Ils et elles peuvent par exemple leur demander s’ils auraient un argument à donner. Le tout est d’être inclusif et accueillant.
  9. Le débat se conclut quand on a fait le tour des arguments et/ou qu’il n’y a plus aucun mouvement. On peut alors passer à une autre affirmation ou reformuler l’affirmation en cours de discussion, par exemple en discutant d’une proposition qui pourrait solutionner le problème. Exemple : après un débat mouvant sur l’utilité du vote, on peut ouvrir une seconde phase sur la 6e République, la constituante ou le référendum d’initiative citoyenne.
  10. Si vous avez pris des photos, n’hésitez pas à les publier sur Facebook ou Twitter ! Publiez-les aussi sur le compte rendu de l’événement et n’hésitez pas à nous les envoyer à l’adresse groupes@actionpopulaire.fr

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